DAISA – Bornes de recharge pour véhicules électrique

Un murmure, une rumeur, un bruit
...

Histoire

Pour que les jeunes apprennent, et les anciens se souviennent.
L’essentiel n’est pas le vécu mais ce que l’on en a « tiré ».
L’expérience… bien sûr !

Les premières armes

M. Marigot est arrivé dans le milieu de l’interphonie et du contrôle d’accès en 1982. Il travaillait en tant que magasinier et préparateur de commande jusqu’en 1986, dans une entreprise française dénommée PHONIA, qui importait des produits allemands de la marque SIEDLE.

Phonia, une belle aventure, le boss Didier L « Cap ou pas cap… » ;

Pendant que M. Marigot montait, pour leur client la société Barphone, des platines par 50 pièces;

Que DIGIDIFFUSION avec « le père K » vendait ses claviers codés, gâches Beugnot et clés SIMINOR (rappelez-vous, le lecteur monté à l’envers fonctionnait du feu de Dieu);

Que THILLET Industrie fabriquait la platine Inox dans sa région et que CAPTIV avec son Diela « sacré Claude C » la rentrait dans les HLMs (CCFD André B, c’était plus tard);

Et Didier créait la société FIC’S sur un site ATOCHEM pour fabriquer, face à la puissance Italienne et Espagnole, le premier poste d’interphone Français. Ce fameux poste fût installé surtout à la SAGI (Société Anonyme de Gestion Immobilière devenue RIVP) par l’honorable société Ulysse Electrique qui travaillait essentiellement avec la société Phonia, et pour cause…

Mais M. Marigot était en apprentissage de ce nouveau métier, et Didier ne connaissait pas la volonté de ce dernier : faire de la prescription. Alors M. Marigot s’en est allé et malheureusement Didier n’a pas perduré, FIC’S non plus.

Poste d'interphone FIC's

Représentant commercial de choc

De 1986 à 1990, M. Marigot a occupé les fonctions de représentant commercial dans l’entreprise CEME qui importait des produits espagnols de la marque FERMAX. En 1986, M. Marigot fût le premier à commercialiser des platines à défilement de noms en région parisienne, évolution importante de la platine qui aujourd’hui s’installe sur tout l’hexagone.

L’argent se gagnait bien à l’époque, des installateurs trônaient sur l’IDF ; des Fix’antenne, Visa 2000, EGD, Sépral, Sacofa même SOS dépannage avec Rasoul A, qui ambitionnait la maintenance à L’OPHVP et DBE (Daniel Boulogne Entreprise) que l’on disait avoir tellement vendu de peinture dans les parkings de la Défense que l’on ne pourrait plus y rentrer en voiture !!
Sûrement des jaloux.

M. Marigot rencontre sur un salon professionnel M. Olivier V, Directeur Commercial de la société CEME, qui deviendra son mentor jusqu’à son départ. Chez CEME, M. Marigot s’éclate et commerce via les bons choix de sa direction M. Gérard E, sur un tout nouveaux système d’interphonie, demandé par la SDH (Société Dauphinoise pour l’Habitat) à la société TELETEC Pascal B, qui a comme bureau d’étude les anciens de chez LIP (vous savez ! Les montres LIP). Et la première platine à défilement de noms sera. M. Marigot exulte et prescrit la fameuse platine ACE100, petit afficheur (2×16 caractères), un clavier de 16 touches, gestion centralisée par minitel via un « calculateur » et modem, à ses clients investisseurs ; les Mutuelles du Mans avec M. Philippe D, AXA immobiliers etc.
Extraordinaire…

Et pendant ce temps, l’OPHVP avec son bureau d’étude (ET2 Monsieur B) monte un énorme projet de réhabilitation pour la fermeture de l’ensemble des halls parisiens avec une platine de la taille d’un clavier codé, prédisposée à l’interphonie futur.

La CEME en profitera grandement, M. Marigot poursuit sa route.

L'aventure DESA

M. Marigot créa la société PACS (Protection Accès Contrôle Sécurité) en 1990 avec l’installateur FAB, qu’il quitta en 1992 pour créer la société DESA (Développement Etude Système Accès). Que de nouvelles expériences, FAB (Fermeture Automatisme Bâtiment) ex-client de M. Marigot sous CEME a à sa tête un sacré personnage : M. Michel P, levé tôt couché tard mais sieste obligatoire. Cette entreprise d’installation à 50% 50% avec M. Marigot monte PACS et cela décolle vite ;

Commercialisation de Key Pacs, origine de fabrication M. Michel C, produit de contrôle d’accès parking par émetteur infrarouge KEY PASS ; Commercialisation de la première porte de hall automatique coulissante PACS1000, origine de fabrication FAB/PACS, mécanique – automatisme Stanley. La première porte PACS1000 fut installée à Aulnay 3000 sur une résidence du Logement Français.

Et les rencontres s’enchainent : Nourdine M, Christophe V (un ami fidèle), Philippe M dirigeant d’EMV, créateur de la porte à ventouses (vous ne l’avez pas connu et pourtant). Philippe a eu l’idée simple d’assembler 3 ventouses l’une en dessous de l’autre sur la partie fixe de la porte. Ces ventouses étaient rondes et utilisées pour le maintien des portes coupe-feu en position ouverte. Et là, ce fut un carton surtout pour les usines chinoises de l’époque.

Et les rencontres continuent : Roger L, ambitieux et créateur de la société FDI Matelec (Fabrication Distribution Installation de Matériel Electrique), 30m2 à la Queue en Brie, 3 personnes. Roger confie sa commercialisation à PACS… Mais M. Marigot veut prescrire et pas seulement apporter les affaires à FAB, alors il se sépare, récupère ses 50 % et monte DESA.

M. Marigot prescrit et prescrit aux plus grands sur tout l’hexagone et Roger en a besoin, rien ne lui fait peur ; émetteur infra rouge (pour remplacer le KEYPASS), clé à application, platine à défilement de noms, clés de proximité, Vigik de la Poste et rachat par la société Urmet, déjà actionnaire. Superbe parcourt Roger.

L'épopée Diamo

Onze années plus tard après une évolution constante, la société CEVAM (importateur du produit Elvox, Italie) proposa le rachat du fonds de commerce de DESA qui était devenu l’un de ses plus gros clients.

Au cours des 2 ans les effets escomptés n’ont pas été probants, la société CEVAM se reposant uniquement sur DESA.

Cette structure ne convenant pas à M. Marigot, il s’en alla et créa en 2005 la société DIAMO qui rachètera le fonds de commerce DESA (petit coup de main à CEVAM) et c’est reparti…

Diamo, encore une belle aventure, sortie du premier poste d’interphone Français Main-Libre ; le BE1 ou l’ALFIRA (bureau d’étude Roger), des salons et des congrès HLM qui s’enchainent, les ventes aussi, l’hexagone s’en souviendra…

La mondialisation est là, les gros poissons aussi, les gros mangent les petits, les petits essayent de survivre mais malgré une lutte acharnée, Diamo n’a pas survécu.

De toutes ces belles expériences, M. Marigot remercie tous ses amis, ses clients, ses femmes (pas toutes !) et ses enfants.